Notre société actuelle évolue comme elle ne l’a jamais fait, celle-ci pousse les nouvelles technologies et innovations à l’extrême. Dans le domaine du numérique, ces innovations sont nombreuses, mais une en particulier fait beaucoup parler d’elle : le Web 3.0* et les métaverses* implantés sur celui-ci. Si vous vous demandez ce que sont ces gros mots paraissant un peu savants et comment ont-ils bien pu se développer, vous êtes au bon endroit.
Une nouvelle économie
Le monde dans lequel tout se développe aujourd’hui est parfois instable. Les métaverses* et le Web 3.0* ne font pas exception, eux aussi, au cours de leur évolution actuelle, doivent faire face à des obstacles et éléments perturbateurs. Politiquement parlant, l’économie, et donc le développement de nouvelles technologies, est perturber par des guerres aux quatre coins du monde et des idées politiques vis-à-vis du numérique, plutôt divisées. L’économie, énoncée précédemment, est donc un point d’alerte pour les métaverses* et le Web 3.0*, mais également un point positif pour ceux-ci, via les cryptomonnaies*, utilisées dans les métaverses*, capitalisées l’année passée à 2000 milliards d’euros. Cette capitalisation aussi élevée vient, principalement, du fait que de plus en plus de personnes détiennent des cryptomonnaies* : 8% des français et bientôt 4% de la population mondiale. Cet engouement grandissant est poussé par l’avancée technologique que représente le développement du numérique sur ces éléments et d’autres comme les technologies de blockchain* et de NFTs*. Ces outils numériques liés au Web 3.0*, sont malgré tout réglementés, et brident parfois le développement des métaverses*, par les lois du domaine numérique se multipliant.
Les éléments cités précédemment, vous vous en doutez, provoquent une compétition féroce entre les acteurs de cette évolution. Cette compétition se joue, pour l’instant, entre assez peu d’acteurs, car le Web 3.0* et les métaverses* nécessitent des connaissances en technologie poussées et sont encore méconnues du grand public, font parfois peur et sont sous-estimés, vus comme peu fiables, à tort. Les entreprises déjà placées sur ce marché sont essentiellement les GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft. Ces entreprises rencontrent un problème majeur quant à leurs implantations sur les métaverses* : très peu de studios, d’agences, et d’entreprises d’accompagnement à cette implantation sont aujourd’hui ouverts et actifs. Cela est dû à la maturité nécessaire à une entreprise pour venir en aide efficacement à ses semblables pour cette démarche.
Le Web 3.0*
Comme expliqué précédemment, la technologie bouleverse régulièrement nos modes de vie avec ses évolutions, mais il arrive que celle-ci évolue tellement vite qu’elle est parfois poussée à changer d’espace d’implantation : ce phénomène a créé les passages d’un web à un autre. Le Web 3.0*, 3eme génération d’internet, est encore perçu par beaucoup comme un concept mais celui-ci est déjà présent dans certains éléments de notre quotidien.
Ce nouveau Web est possible grâce au développement des technologies comme l’intelligence artificielle, et rend internet plus sécurisé par la technologie blockchain* utilisée dans celui-ci. Le Web 3.0*, bien que lié aux nouvelles technologies bien connues aujourd’hui, est à ne pas confondre avec la réalité virtuelle* et la réalité augmentée*. Ces éléments sont plutôt à considérer comme des complémentarités les unes des autres. Les plateformes déjà en ligne de ce Web 3.0* sont aujourd’hui contrôlées principalement par les GAFAM. Ces entreprises ont un objectif final pour le Web 3.0* : supprimer les multiples intermédiaires entre les utilisateurs et les entreprises implantées sur internet, pour permettre des interactions plus fluides et rapides. Ce but serait atteint par une décentralisation des données personnelles de chacun, permettant à ceux-ci de vendre, d’échanger et d’acheter des données sans intermédiaire. Comme dit précédemment, ces échanges seraient d’autant plus sécurisés, qu’une blockchain*, outil numérique de sécurisation des données, serait appliquée à chacun d’entre eux.
Plus précisément, le Web 3.0* a fait appel, pour son développement, à 3 innovations complémentaires: le Web sémantique, la blockchain* évoquée précédemment, et l’intelligence artificielle. Le Web sémantique repose sur le principe de contextualisation lors de la mise en relation de données. Contrairement aux Web précédents reposants sur les structures de ces mises en relation, le Web sémantique cherche à comprendre le contexte pour cerner les utilisateurs. Pour être plus clair, le Web sémantique s’appuie sur le fait de comprendre l’utilisateur: Par exemple, quelqu’un utilisant un moteur de recherche, avec le Web sémantique, se verrait proposer des recherches « prédites » pour lui et non pas simplement des recherches faisant partie des plus consultées. Ensuite, la blockchain* quant à elle, est une méthode de transaction numérique permettant une transmission des informations et un stockage de celle-ci en toute sécurité. Cette prouesse est établie par un acheminement complexe des informations choisies de façon à éviter la possibilité de failles de sécurité. Celles-ci sont ensuite traditionnellement stockées dans des datacenters*. Enfin, l’intelligence artificielle permet au Web 3.0* de développer une connaissance des utilisateurs et de les « apprendre » : Comme un humain saurait, après avoir appris à connaître une autre personne, anticiper plus ou moins les réactions et pensées de celle-ci, l’intelligence artificielle permettrait de prédire, d’anticiper les utilisations du Web et recherches faites par l’utilisateur. Certaines autres innovations comme le développement de la réalité augmentée*, la création de profil utilisateurs personnalisés, l’essor de « l’expérience client » sur internet, évoluent en simultané avec le Web 3.0* et feront partie des outils technologiques complémentaires à celui-ci.
Les métaverses* ?
Passons maintenant aux métaverses*, morceaux du Web 3.0*. Ceux-ci sont issus initialement de l’univers de la science-fiction, et apparaissent au début des années 90 en premier lieu. Sur les deux années passées, cette notion de métaverses* est revenue en force avec l’avènement du numérique dû aux confinements multiples à travers le monde. Les métaverses* sont donc, pour en revenir à notre sujet, des univers numériques immersifs permettant de multiples usages, tels que se divertir, apprendre, travailler, comme une réalité parallèle à notre monde réel. Nous parlons d’autant plus des métaverses*, depuis le changement de nom de Facebook en Meta, en références à ceux-ci, et en annonce aux projets du créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s’intéressant aux métaverses* et au Web 3.0*. Les quatre métaverses* disponibles actuellement et considérés comme pionniers sont Decentraland, The SandBox, Somnium Space, et Cryptoyoxels*. Tous ces univers utilisent des NFTs* et/ou des cryptomonnaies* pour créer une économie nouvelle.
Dans un univers numérique, un métaverse*, il est possible de recréer des espaces de vie comme des maisons, quartiers, ou mêmes sièges sociaux d’entreprise, permettant l’implantation d’une vie complète numériquement. Il est également possible, par l’interaction de tous ces éléments et des personnes les utilisant, de vivre de véritables expériences sociales sur un monde virtuel. L’intérêt de cela est de développer des réseaux personnels et professionnels et également des interactions sociales, peu importe l’endroit où vous vous trouvez dans le monde et peu importe avec qui vous souhaitez interagir : Cela peut permettre, aussi bien aux particuliers de se rencontrer virtuellement, qu’aux entreprises de créer une cohésion entre tous les collaborateurs au sein de la société en question, sans avoir à tenir compte de leur zone d’exercice dans le monde.
Les métaverses* qui constituent un élément important du Web 3.0* sont aujourd’hui accessibles dans les domaines du voyage, du travail, de la santé, de l’immobilier et de l’éducation. Ceux-ci sont pour l’instant, principalement ouverts aux entreprises dans le but de développer ces plateformes pour ensuite en faire de véritables univers virtuels.
Le Web 3.0* et les métaverses* sont donc des innovations importantes, faisant faire à notre société un bon dans l’évolution du numérique paraissant parfois futuriste, mais en réalité déjà là. Il est bon à présent, de se demander si vous souhaitez expérimenter ce nouveau web, ou encore si une expérience numérique immersive ne serait pas intéressante à vivre. Alors, posez-vous la question.
